Brooklyn, mon beau Brooklyn…

New York, la capitale de la mode, et du business, mais aussi la ville où tout semble possible. C’est à ça que l’on pense lorsque l’on parle de cette ville aux mille écrans. On pense à Times Square, aux boutiques de luxe et aux soirées branchées : on pense à Manhattan. Et pourtant, c’est quand on s’éloigne de cette île que l’on découvre la vraie nature de la ville et des gens qui y vivent.

Brooklyn, Harlem, Woodstock. Des quartiers aux visages cachés qui m’ont donné l’impression de parcourir le monde en quelques stations de métro. Tous ont un charme bien particulier mais Brooklyn reste celui qui m’a le plus touchée.
Des petits immeubles de briques qui font croire à un retour dans les vieilles années, et c’est lorsque l’on ose grimper les quelques marches qui dominent le haut des bâtiments que l’on assiste au spectacle : Manhattan vu de l’extérieur. Les Klaxons de voitures et le brouhaha des conversations est vite remplacé par le sifflement du vent dans les oreilles. On prend le temps d’imaginer les gens sur l’île se débattre aux entrées des métros pour se frayer un chemin en sirotant une bière arôme citron, assis sur la chaise décolorée de l’immeuble. Le ciel révèle peu à peu ses étoiles. Les lumières des buildings s’allument à leur tour au fur et à mesure que le soleil se couche puis vient le moment où elles s’éteignent une à une, symbole de la débauche. C’est ensuite les éclairages de façades qui font leur entrée. On pourrait croire qu’elle renait chaque fois que vient le soir.

Les trompettes reprennent la main dans le quartier de briques. Jazz, Blues et Country sont au rendez-vous. Les petits bars aux vitrines oubliées et aux espaces négligés nous accueillent pour des spectacles riches en émotions. Les personnes aiment y donner et partager. C’est dans ces moments là que l’on se rend compte que tout ne se limite pas aux paillettes et à l’argent. 
La plupart de ces personnes se sont battues pour obtenir une situation stable dans le pays et trouver ce bonheur, et se battent encore aujourd’hui pour le conserver. C’est cette détermination et l’espoir dont ils font preuve qui m’ont le plus touchée.
Si vous avez la chance de vous y rendre un jour, profitez, vivez, donnez autant qu’ils vous donneront, parce que l’on ne se rend souvent compte de ce que l’on vit qu’une fois affalé dans notre canapé, 3 mois plus tard devant les photos du voyage.

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