Pour ce premier article je vais vous présenter les deux Instagrameuses qui m’inspirent quotidiennement aussi bien dans mes projets que pour remplir mon dressing !
Jodie la petite Frenchie
Le compte de Jodie a pris une ampleur extraordinaire. En quelques mois, elle est devenue LA référence en matière de mode. Un style toujours très élégant et épuré, auquel elle ajoute toujours sa touche personnelle. La plupart du temps elle porte des tons neutres, pour mon plus grand bonheur ! Que ce soit par ses chapeaux, gavroches ou encore ses chaussures et ses sacs à main, Jodie n’en fini pas de nous en mettre plein les yeux. Malgré son succès elle a su rester fidèle à ses valeurs. Elle a aussi su me montrer que l’on n’avait pas besoin de porter des tonnes de couleurs pour faire passer la joie à travers son style. En bref, Jodie est l’élégance incarnée.
Noholita
Bon Camille tout le monde la connait. Si vous ne saviez pas qui c’était jusqu’à lire cet article c’est que vous vivez dans une grotte. Ça fait maintenant quelques années qu’elle est lancée, elle a su s’imposer grâce à son énergie et son caractère bien trempé qui se retrouvent à travers son style original. Elle est la reine pour casser les codes et allier le chic au streetwear. Porter une robe de bal avec un bomber style motard est chose courante pour elle et elle le porte à merveille !
Aujourd’hui je ne vais pas seulement vous parler d’un lieu. Aujourd’hui je vais vous parler d’une aventure plus qu’un simple château. Certains connaissent cet endroit. Mes amis les plus proches pourraient presque vous en parler comme je m’apprête à le faire.
Ce château, c’est là où je travaille tous les étés depuis mes 16 ans. Plutôt ironique comme situation, je m’apprête à vous faire un long discours pour vous décrire l’importance qu’a, à mes yeux, un lieu qui au premier abord est synonyme de travail, tâches ménagères et absence de vacances reposantes au passage.
Malgré tout ce que je pourrai vous dire, vous décrire ou vous montrer, rien n’égalera ce que j’y vis. Ce que j’y ressens. Je vous parlerai également d’une personne qui a beaucoup compter pour moi. Qui compte encore beaucoup pour moi, plus qu’il ne le faudrait.
Lui réserver ce discours aurait été déplacé au vue du mal qui ressort de notre histoire. Trop élogieux pour lui, trop douloureux pour moi. J’ai donc décidé de l’inclure en autre dans quelque chose de plus beau encore, de plus fort, quelque chose de plus grand.
M. (je l’appellerai comme ça pour préserver mon identité) c’est beaucoup de choses à la fois. C’est des émotions fortes mais contradictoires, des souvenirs mémorables d’autres déplorables, des pleures de joie et de désespoir, des règles transgressées, des actes regrettés. Le point commun entre tout ça, c’est qu’il m’a fallut l’assumer à chaque fois. Peu importe le choix, peu importe la conséquence. C’est d’ailleurs l’une des choses que m’a appris M. Dans la vie de tous les jours, arrive un âge où nos choix n’appartiennent qu’à nous, où il nous devient impossible de nous cacher derrière nos parents ou l’effet de groupe pour justifier certaines de nos actions. Arrive un jour où l’on devient grand. Et ce jour là, il ne suffit pas seulement d’assumer nos actes et nos choix, il nous faut nous assumer nous même.
L’un de mes choix a été d’aimer. De le laisser me faire l’aimer plutôt, parce qu’on ne choisi pas de tomber amoureux. J’ai aimé comme je pensais ne jamais pouvoir aimer une personne. J’ai donné mon coeur, j’aurais vendu mon âme sans me soucier des retombés du lendemain pour lui. Malgré les pleures et les peines de coeur qui s’en suivaient, j’ai appris ce que c’était quand l’amour et la haine s’unissaient, s’alliaient l’un l’autre pour ne créer qu’une vague d’énergie que l’on ne sait parfois pas appréhender tant elle nous prend aux tripes, un sentiment si contradictoire que l’on ne se savait pas capable de le ressentir. C’est ce sentiment qui fait que l’on oublie consciemment de faire appel à notre raison pour des décisions qui mériteraient pourtant sa consultation. On se dit qu’elle reviendra bien tôt ou tard, alors pourquoi ne pas profiter de ces courts instants où elle nous laisse tranquillement perdre le contrôle de nos sentiments.
Si c’était à refaire je ne changerais rien. J’ai grandi, j’ai appris, je suis tombée de haut, mais finalement, je me suis relevée. Je crois au destin et je pense qu’il en faisait partie. Je pense que sans lui je ne serais pas celle que je suis.
Je pense que M. est la meilleure chose qui ne me soit jamais arrivée. Jusque là. Parce qu’on ne va pas se mentir, j’ai encore toute la vie devant moi.
Je n’aurais pas été la même personne aujourd’hui devant vous sans tout ça en réalité, sans M. C’est là-bas que j’ai appris à me connaitre, à m’écouter. Que j’ai déclenché ma crise d’adolescence aussi au passage (petit clin d’oeil à mes parents). J’y ai rencontré des personnes qui se foutaient de ce que les autres pouvaient penser. Des gens du voyage, qui n’ont pas hésité à se lancer et faire ce qu’ils aimaient réellement quitte à faire des sacrifices, vivre au jour le jour sans vraiment savoir comment ils mangeraient demain. Des artistes, des danseurs des peintres des tailleurs de bois, des grimpeurs d’arbre, et philosophes à la foi. Des gens qui n’ont que faire des problèmes de la vie de tous les jours. L’argent, notre place dans la société, des choses futiles qui ne nous permettront jamais d’être heureux si on y pense bien. Ils m’ont montré la voie, et je suis un peu comme eux maintenant. Un peu artiste, un peu philosophe, un peu amoureuse, un peu tout à la fois en fait. Et j’en suis convaincue maintenant, grâce à eux, le bonheur c’est bien plus que ça. Je ne vais pas vous faire une dissertation sur comment être heureux, mais je peux aujourd’hui affirmer avec certitude, que là-bas, j’ai été heureuse. Je le savais au plus profond de moi, comme on a rarement l’impression de l’être.
Je me suis fait beaucoup d’amis là-bas, mais aussi un certain nombre d’ennemis, si l’on peut dire. J’y ai découvert les vices de la nature humaine. Ceux qu’on ne pense pas exister jusqu’à ce que l’on les rencontre. Ceux qui font qu’un jour vous vous laissez aller avec une personne qui vous poignardera sans conscience aucune le jour d’après. Le monde du travail pourrait-on dire. Et pourtant, ce genre de comportement égoïste illustre l’une des choses que je sais maintenant ne pas être capable de pardonner, de tolérer, la trahison. Cela ne représente qu’une infime partie de tout ce que j’ai pu vivre là-bas, malgré tout, elle reste l’une des plus marquante. Voir ce que certaines personnes sont capable de faire avec pour seul motif une once de reconnaissance de la part des personnes haut-placées dans la hiérarchie des colonie de vacances BNP me fascine. Je n’ose même pas imaginer ce qui peut être fait dans d’autres contexte bien plus exigeants que celui là.
A côté de cela il y a des personnes que vous rencontrez, et vous savez, même si vous êtes conscient que vous ne les reverrez sûrement pas une fois revenue dans la vie de tous les jours, qu’elles vous marqueront.
M., vous l’aurez compris, c’est une aventure humaine, une aventure de partage avec autrui, c’est des rencontres, des retrouvailles, en fait c’est la VIE en condensé.
C’est aussi la nature, les arbres, la terre, le soleil, les étoiles. J’aime m’allonger dans l’herbe, à la fin de mon service. Je cherche un carré de verdure libre, sans enfant ou bruit perturbateur environnant et m’y allonge en observant ce qui se passe autour. Le vent fait danser les feuilles des arbres sur les branches. Certaines virevoltent tellement vite qu’elles finissent par tomber et danser dans les airs. L’herbe me chatouille le visage et j’observe les fourmis qui s’y accrochent. Elles montent au sommet pour redescendre de l’autre côté comme si elles ne se rendaient pas compte que ce chemin les ramènerait tout droit d’où elles venaient. Métaphore de la vie en quelque sorte, et je finirai ce coup de coeur sur ces quelques mots que l’expérience M. m’a appris et que je ne cesse de me répéter.
On part tous du même point et peu importe le chemin que l’on emprunte, la finalité reste la même.
Alors vivons l’instant présent, aimons la personne qui nous fait sourire, vibrer, sans se soucier de ce que les autres pensent, apprécions chaque moment et soyons attentif à ce qui se passe autour de nous, aux signes que l’univers peut nous envoyer, soyons heureux, soyons vivants.
Aujourd’hui c’est la visite touristique. Un programme chargé qui laisse peu de place à mon envie de me perdre dans les ruelles à la recherche des trésors typiques. Il en faut bien pour tous les goûts. Le voyage en famille, quelle aventure.
Nous commençons par marcher entre les bâtiments et ce n’est pas sans surprise que je découvre l’architecture de la ville. Entre les balcons ornés de verdure, les couleurs vives et les rosaces qui peignent les façades des immeubles ou encore les fresques qui recouvrent les rideaux des boutiques encore fermées, chaque pas semble nous amener vers un nouvel univers. La rencontre avec Gaudie. Passage obligé. Entre ses maisons courbées, sa Cathédrale et son parc Guell, il est l’artiste que l’on ne peut ignorer quand on voyage dans cette partie du pays. Je dois bien admettre, malgré ses créations quelque peu farfelues, qu’il apporte un certain côté féerique à la ville. Mosaïques, couleurs et formes asymétriques s’allient pour donner vie à ses monuments. Un concept qui peut nous échapper mais ne nous laisse pas indifférent.
Les livreurs se déplacent avec leurs chariots rouges chargés de courriers, les serveurs attendent devant les devantures de leurs restaurants à la recherche d’une proie facile. La ville s’éveille peu à peu, au même rythme que mon appétit d’en savoir plus sur cette vie rustique.
La journée commence ainsi. Les rues se remplissent, la foule se regroupe devant les monuments et les touristes s’arrachent les places sur les blocs de béton placés devant pour avoir la meilleure photo. J’en viens à me demander pourquoi je ne suis pas restée dans mon appartement. Au moins de là je pouvais admirer la ruelle sans distraction néfaste au spectacle. Finalement il en a été de même avec tous les lieux dans lesquels nous nous sommes rendus. J’en suis même venue à battre mon record sur le temps que j’ai mis à prendre une photo tant les gens se pressaient pour se prendre avec la Salamandre de Gaudi. C’est en marchant un peu plus loin dans le parc que j’ai trouvé une bouffée d’air frais. Des hommes de la rue se donnaient en spectacle. L’un jouait du tamtam, l’autre du Ukulele, et le dernier dansait les claquettes. La joie se dégageait d’eux. J’aurais pu les regarder pendant des heures. Ce sont les premières personnes que je rencontre dans cette ville et qui semblent aimer ce qu’elle font, aimer partager avec les gens. Et c’est sur cette note positive que je termine la journée. En pensant aux personnes qui vivent au jour le jour, grâce à leur talent, et qui gardent le sourire.
C’est la première fois que je visite l’Espagne. À première vue on ne voit que les palmiers qui bordent les routes aux côtés des bâtiments de pierre aux architectures atypiques. Les rues sont propres, la foule semblent être une notion inconnue pour cette ville. Le soleil se reflète sur les fenêtres, la couleur jaunâtre de son coucher éclaire les rues pavées et donne un ton idyllique à Barcelone. Puis la nuit tombe à mesure que l’on se balade dans le centre ville à la recherche des fameux tapas. Il est 22h30, à cette heure-ci on pourrait croire que les ruelles se remplissent de même que les bars. Les sièges sont en réalité vides. Les vitrines aussi. C’est dehors que le spectacle prend place. Les gens crient, oui ils crient, les espagnols sont du genre très démonstratifs lorsqu’il s’agit de causer. Je dois bien avouer que malgré l’ambiance festif qui règne, ce n’est pas sans méfiance que nous marchons. On se sent observé, des regards insistants, menaçants parfois. L’obscurité me permet d’échapper à certains d’entre eux, faisant mine de n’avoir rien vu.
Nous trouvons un bar, quelques tapas encore à disposition sur le comptoir, des serveuses très peu chaleureuses qui ne semblent attendre que la fin de leur service. La bière est bonne, les amuses bouches quant à eux semblent dater de la veille, rien de bien transcendant pour une ville qui se veut être le centre de cette pratique culinaire.
Les rues sont sales, des tas de poubelles pleines jonches sur le sol et s’alignent au pied des murs tel les rangées des spectateurs aux défilés Jean-Paul-Gaultier. Des bâtiments qui, au premier abord, semblent tristes. Les balcons sont vides, certaines enseignes commerçantes sont toujours ouvertes elles en revanche. J’en viens à me demander quand est-ce que ces personnes vont rentrer chez elles. Au final c’est nous qui rentrons à l’appartement. C’est donc sur une note décevante que je me couche. Une ville que j’avais imaginée transpirer de joie, de danse, d’artistes et de nourriture colorée ne m’a au final renvoyé qu’un sentiment d’oppression et de danger. L’heure n’a peut-être pas joué en sa faveur.
Demain est un autre jour, demain le soleil surplombera la ville, les mauvaises fréquentations attendront chez elles que la nuit tombe à nouveau pour pouvoir sortir. Demain je découvrirais sûrement la ville sous un autre angle, avec ses couleurs vives et ses sourires.
Bordeaux, ville où il fait bon vivre, tant pour les seniors que pour les étudiants. Rues pavées où les balades ne peuvent être qu’appréciées, quais animés dès que le ciel s’assombri, graffitis qui abondent et ornent les vieux bâtiments de pierre, Bordeaux représentante la ville idéale pour beaucoup de gens. Raison pour laquelle d’ailleurs de plus en plus de Parisiens s’y installent, fuyant le brouhaha et le stress véhiculé de la capitale.
Dans cette ville, j’aime à m’asseoir sur un banc et observer le comportement des gens qui passent. Le réseaux TBM m’en donne l’occasion régulièrement avec les problèmes de trafic. Car oui, même si la vie Bordelaise est réputée paisible, nous n’avons pour autant pas échappé aux problèmes d’Etats, entrainant grèves, manifestations et j’en passe. Passons, je ne vais pas m’étaler sur ce sujet, je laisse le droit aux personnes bien plus impliquées que moi s’exprimer sur cette cause.
Je m’arrange donc pour choisir le banc qui m’offrira une vue d’ensemble. Mes lunettes de soleil sur le nez, je m’autorise à regarder avec insistance certaines personnes qui attirent mon attention. Plus généralement c’est un spectacle assez drôle qui s’offre à moi. D’un côté il y a les gens qui courent après les trams par flemme d’attendre le prochain, de l’autre il y a ceux qui râlent après les voitures qui ne leur laissent pas la priorité. Additionner à cela il y a les cyclistes qui coupent la route aux voitures et les Klaxons qui résonnent et illustrent le mécontentement des conducteurs.
L’agréable s’ajoute tout de même au tableau avec les rayons du soleil qui se reflette sur le sol encore mouillé de la pluie matinale et le vent frais qui me réveille doucement. Le chant des oiseaux retenti dans les arbres qui longent la Cathédrale. Les feuilles des arbres tombent au sol les unes après les autres après chaque coup de vent et viennent se noyer dans les flaques d’eau au milieu des graviers. Il est huit heures moins vingt, j’embauche dans moins d’une heure et la seule chose à laquelle je pense actuellement c’est observer les nuages roses perdre leur teinte au fur et à mesure que le soleil se lève pour éclairer les pierre polies des façades.
Un début de journée typique pour une Bordelaise qui attend le tram. Certains diront « Mais où est le charme dans tout ça ? ». Et bien le charme, il se trouve dans les petits détails, dans le ridicule des situations, les sourires des inconnus et dans la ville. Simplement dans la vie.
La semaine dernière a eu lieu le dernier défilé de Jean-Paul Gauthier. Célébrités, mannequins de renom et amis du créateur y étaient conviés. D’autres personnes se bousculaient aux portes du Théâtre du Châtelet de Paris avec l’espoir de pouvoir se joindre au spectacle. La plupart n’ont pu y participer que des rues bondées, attendant le lancement du direct, les yeux rivés sur leur téléphone à la manière des adolescents d’aujourd’hui. On aurait pu croire à une cour de lycée. L’heure approchait. L’agitation à son apogée, c’est le brouhaha du public qui marquait l’attente, augmentant d’une octave chaque minute passée. La musique a enfin retenti, annonçant le début du défilé. Danse, jeux d’acteur et jeux de mouvement : Jean-Paul Gaultier a fait de cette évènement un rassemblement de personnalités et un concentré de bonheur pour (rappelons le tout de même) annoncer la fin d’un chapitre de sa vie. La fin d’un chapitre qui nous marque à tous de par ses créations fantaisistes et la manière dont il arrivait à nous faire vivre ses défilés. Il semblerait aussi que J.P ait la volonté d’appuyer un nouveau mode de consommation avec des créations pensées et conçues à partir d’anciens modèles pour ce dernier défilé, duquel il a d’ailleurs profité pour nous glisser l’idée de « recycler nos vêtements ». Un commentaire qui devrait impacter bon nombre d’habitudes quand on sait à quel point il est influent. Pas question d’adieux pour le Dieu des marinières donc, ce n’est qu’un au revoir qui annonce un renouveau prochain.
Aujourd’hui je ne vais pas vous parler d’un pays en particulier. Ce ne sont pas les sujets qui manquent, beaucoup attisent ma curiosité et mon envie de voyager, mais je pense que l’on devrait avant tout apprendre à aimer, découvrir et redécouvrir les pays, régions, villes ou villages dans lequel on vit.
J’habite en France. On le sait tous, c’est le pays du vin, et qui dit vin dit vignes. Faune, flore et rangs de cépages entourent ma maison de briques. De ma terrasse en bois je peux admirer la vie sauvage : les arbres se balancent au rythme du vent, certains oiseaux se font échos dans les arbres pendant que le battement d’ailes des autres résonne sur l’eau de la piscine lorsqu’ils viennent chercher breuvage. Il me prend souvent l’envie d’aller vagabonder quelques heures au milieu des vignes avec pour seule compagnie mon chien et son jouet. Le vent frôle mes joues, le froid me pique les yeux mais le sentiment de liberté qui me prend le coeur est bien plus fort que les légers désagréments. Ces bouffées d’air frais sont à mon sens, le meilleur moyen de se revigorer après une semaine passée en ville, tiraillé entre pollution, Klaxons, stress et gens pressés. Il suffit de deux jours. Deux jours à s’endormir sous le ciel étoilé dénué de toute lumière artificielle, deux jours à se réveiller avec les rayons du soleil qui se reflètent sur le verglas encore frais de la nuit, deux jours à marcher au milieu de l’herbe mouillée en attendant le moment où notre chien va trouver la flaque qui le rafraîchira, deux jours pour soi. Deux jours que nous devrions tous nous accorder.
Il est facile de s’oublier en se plongeant dans les dossiers qui s’entassent au travail. Il est plus difficile d’apprendre à s’écouter et se détendre. La société d’aujourd’hui nous impose un rythme de vie soutenu si l’on veut pouvoir subvenir aux besoins de notre famille, et c’est pour cette raison que je souhaite à tous les citadins d’avoir la chance de ressentir ça un jour, et aux ruraux d’en profiter tant qu’ils le peuvent, de l’environnement et de l’air relativement sain qu’il nous reste dans ces parties de France, car c’est une des seules choses naturellement source de bonheur qu’il nous reste aujourd’hui.
Je dédie cet article à l’art de la rue, et à toutes les personnes qui osent s’exprimer à travers leur personnalité et leur savoir faire malgré les restrictions imposées. J’ai décidé de vous présenter quelques artistes peintre qui ont impacté ma manière de penser, ma manière d’agir, de peindre. Je pense profondément que nous devrions tous trouver inspiration en des gens comme eux, qui savent vivre et faire part de leurs idées à travers leur passion.
Hopare
Hopare fait partie de mes artistes préférés. Il allie les couleurs de sorte à ce que nous redécouvrions le visage humain à chacune de ses peintures. Sa signature, c’est un mélange de coups de pinceaux grossiers, de détails calculés et de lignes arrondies dessinées au crayon noir qui soulignent les courbes asymétriques de ses visages. Il s’inspire de ses voyages, de ses rencontres, et ses oeuvres n’en sont que plus touchantes. À l’affut d’expériences, il s’est également essayé à la sculpture sur bronze, à la lithographie etc. Une multitude de supports d’expression pour le plus grand plaisir du spectateur.
Bust the Drip
Artiste peintre, danseur, poète dans l’âme, Bust a une sensibilité particulière et une passion certaine pour la vie qu’il partage au monde à travers ses oeuvres. Que ce soit dans la représentation du corps ou dans sa manière de peindre, tout dans ses oeuvres aspire au mouvement, à la vie. On peut dire que ses oeuvres évoluent au rythme de sa danse.
Selor
On change de registre avec Selor, un artiste engagé qui montre les défauts, vices de l’être humain et du monde à travers la représentation de ce qu’il appelle son « Mimil», mi-homme mi-renard. Des messages provocants, francs avec une touche d’humour que nous retrouvons dans les rues par des mises en scène originales. Certaines personnes n’aiment pas son art, personnellement je trouve qu’il donne une touche humoristique à la ville qui amènent aussi à réfléchir, défi risqué qu’il mène avec brio.
Qui n’a pas entendu parler du dernier défilé Jacquemus collection Hiver 2020 ? Il est l’EVENEMENT dont tout le monde parle en ce moment, et honnêtement on comprend pourquoi. Il m’est arrivé d’apprécier certaines collections de créateurs et envier les mannequins de porter de si beaux vêtements. En revanche, jamais de ma vie je n’ai été autant subjuguée par un défilé. Pour vous dire, j’en suis venue à faire tourner l’IGTV en boucle (fenêtre réduite sur l’écran de mon ordinateur en faisant mine de travailler). Une fois de plus, Jacquemus nous a prouvé qu’il maniait l’élégance à la perfection. Le beige, couleur phare de ce défilé donnait un ton « sage » à sa collection. Allié tantôt au bleu nuit, tantôt au rose bonbon ou au jaune moutarde, on ne pouvait que s’étonner de la cohérence de ses choix et de l’énergie de ses créations chaque fois qu’un mannequin apparaissait sur le podium. Fentes extravagantes, tissus bouffant ou près du corps, coupe longue ou si courte qu’on en vient à se demander comment le mannequin fait pour couvrir ses parties intimes avec le tissus, Simon a su jouer avec ses créations pour mettre en valeur les formes du corps. Bref vous l’aurez compris, de l’entrée en scène du premier mannequin jusqu’aux salutations, tout dans ce défilé confirme le talent inné du créateur ! On ne parlera pas du passage de Gigi qui nous a sans aucun doute tous laissé bouche bée.
New York, la capitale de la mode, et du business, mais aussi la ville où tout semble possible. C’est à ça que l’on pense lorsque l’on parle de cette ville aux mille écrans. On pense à Times Square, aux boutiques de luxe et aux soirées branchées : on pense à Manhattan. Et pourtant, c’est quand on s’éloigne de cette île que l’on découvre la vraie nature de la ville et des gens qui y vivent.
Brooklyn, Harlem, Woodstock. Des quartiers aux visages cachés qui m’ont donné l’impression de parcourir le monde en quelques stations de métro. Tous ont un charme bien particulier mais Brooklyn reste celui qui m’a le plus touchée. Des petits immeubles de briques qui font croire à un retour dans les vieilles années, et c’est lorsque l’on ose grimper les quelques marches qui dominent le haut des bâtiments que l’on assiste au spectacle : Manhattan vu de l’extérieur. Les Klaxons de voitures et le brouhaha des conversations est vite remplacé par le sifflement du vent dans les oreilles. On prend le temps d’imaginer les gens sur l’île se débattre aux entrées des métros pour se frayer un chemin en sirotant une bière arôme citron, assis sur la chaise décolorée de l’immeuble. Le ciel révèle peu à peu ses étoiles. Les lumières des buildings s’allument à leur tour au fur et à mesure que le soleil se couche puis vient le moment où elles s’éteignent une à une, symbole de la débauche. C’est ensuite les éclairages de façades qui font leur entrée. On pourrait croire qu’elle renait chaque fois que vient le soir.
Les trompettes reprennent la main dans le quartier de briques. Jazz, Blues et Country sont au rendez-vous. Les petits bars aux vitrines oubliées et aux espaces négligés nous accueillent pour des spectacles riches en émotions. Les personnes aiment y donner et partager. C’est dans ces moments là que l’on se rend compte que tout ne se limite pas aux paillettes et à l’argent. La plupart de ces personnes se sont battues pour obtenir une situation stable dans le pays et trouver ce bonheur, et se battent encore aujourd’hui pour le conserver. C’est cette détermination et l’espoir dont ils font preuve qui m’ont le plus touchée. Si vous avez la chance de vous y rendre un jour, profitez, vivez, donnez autant qu’ils vous donneront, parce que l’on ne se rend souvent compte de ce que l’on vit qu’une fois affalé dans notre canapé, 3 mois plus tard devant les photos du voyage.
Que ce soit sur des bottes, des bottines ou des escarpins, en noir en rouge ou en blanc, le ciré est de retour. On le sait, les années 80 sont à la mode. En misant sur des chaussures vernies, vous pouvez être sûre de faire le buzz. Elles pourront accompagner vos tenues simples pour un style plus osé ou vos jeans boyfriend délavés pour casser les codes. C’est à vous de choisir, alors à vos clics pour sélectionner les meilleures pièces !
L’imprimé serpent
Bon on va pas se mentir, cet imprimé on la vu, revu, sur les défilés de grands couturiers, aux fashion week, dans la rue, mais il reste indéniable que ça fait son effet ! Il donne du style a une tenue, si simple soit-elle. Vous pouvez le porter en vêtement, en accessoire ou en chaussures, le tout et de savoir l’allier au reste de votre tenue.
Les vestes de tailleur
Si vous voulez revendiquer votre part de masculinité tout en restant chic et féminine, foncez vous acheter une veste de tailleur, elle deviendra votre meilleure alliée. Portée oversize ou près de corps, courte ou longue, elle est LA pièce phare du moment qu’il vous faut dans le dressing ! Plus besoin de se prendre la tête si vous ne savez pas quoi mettre, le blazer agrémentera votre style en un claquement de doigt et vous assurera une silhouette distinguée.
Le pantalon pattes d’éléphant
Une tendance inspirée des années 70, on le retrouve de plus en plus sur les défilés et porté par les personnalités. Il affine la silhouette et peut se porter aussi bien taille haute que taille basse, des toutes les couleurs et dans toutes les matières, uni et à motif. C’est un pantalon qui fait son effet et change du Slim basic. Vous voulez avoir du style tout en conservant une tenue confortable, il est la pièce qu’il vous faut.
Les cuissardes
On ne va pas se le cacher, qui n’a jamais voulu avoir les jambes de Kendall Jenner ? La solution, la voilà : munissez vous d’une paire de cuissarde, vous pouvez les porter avec un jean ou une robe, selon vos goûts, peu importe elles vous donneront les jambes dont vous avez toujours rêvé.